Eau et Bio

L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE POUR CONCILIER AGRICULTURE ET QUALITÉ DE L’EAU

Au-delà de l’interdiction des intrants chimiques de synthèse inscrite dans le cahier des charges de l’AB, les retours d’expériences grandeur nature (Munich, Vittel, Lons-le-Saunier) et les modélisations scientifiques réalisées à des échelles différentes (bassin Seine-Normandie [1], région Nord Pas-de-Calais, bassin de l’Orgeval en Seine-et-Marne et un sous-bassin de la Charente, Plaine du Saulce) [2] économiquement viable.

Qualité des eaux et pollutions diffuses : urgence à agir
Le préventif moins cher que le curatif, preuves à l’appui
L’agriculture biologique, un outil efficace pour la qualité de l’eau

UN LEVIER AU SERVICE D’UN DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL DURABLE

Agriculture, alimentation et eau au croisement des enjeux territoriaux et sociétaux

L’agriculture, l’alimentation et la protection de l’eau potable ont des ramifications bien au-delà des politiques sectorielles qui leur sont dédiées. Au-delà des bénéfices environnementaux qui ne sont plus à démontrer, le développement de filières bio territorialisées a des effets positifs en termes de développement économique, d’attractivité et d’aménagement du territoire, de cohésion sociale, de préservation de la santé publique et des ressources naturelles, etc.
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Les projets de développement de l’agriculture biologique répondent par ailleurs à une forte attente sociétale : les citoyens sont de plus demandeurs d’informations et de garanties sur la qualité de l’eau qu’ils boivent et de la nourriture qu’ils consomment.
Ces projets s’inscrivent également dans un contexte d’émergence d’initiatives autour de produits bio et locaux, portées par des acteurs agricoles ou des opérateurs économiques, des citoyens, des gestionnaires de restauration collective.

L’agriculture biologique, une opportunité pour les territoires et vice versa

L’agriculture biologique mérite donc d’être mobilisée par les collectivités locales, comme un objectif et un moyen de concourir aux enjeux de gestion durable des territoires et de réduction des dépenses publiques.
Les collectivités disposent des compétences et outils pour mettre en place des politiques transversales de développement durable, dans lesquelles l’agriculture biologique trouve tout son sens : Agenda 21, Plan Climat Energie Territorial, protection de la ressource en eau et des milieux naturels (SAGE, AAC, PPC, TVB…), aménagements fonciers (SCoT, PLU…) [3]

Des expériences de développement territorial de l’agriculture biologique
le plaidoyer « Un grand projet de souveraineté alimentaire bio, locale et équitable pour notre (future) région »l
le plaidoyer du guide « Agriculture biologique et développement local »


[1] AESN. Le préventif coûte-t-il plus cher que le curatif ? Argumentaire économique en faveur de la protection des captages. 2011
[2] PIREN Seine. Agriculture et qualité de l’eau : le devoir de reconquête des territoires ruraux. Présentation au Comité de bassin Seine-Normandie. 2010 ; CNRS, L’AB, un système efficace pour limiter les fuites d’azote ? Résultats de thèse de Marie Benoît. 2014 ; CGDD. Analyse du système agroalimentaire de la région Nord-Pas-de-Calais et de ses enjeux sur l’eau, Études et documents (Numéro 125). Juin 2015 ; IRSTEA Bordeaux. Scénarios d’évolution de l’agriculture, modélisation des systèmes et des pratiques et calcul des indicateurs associés. Une méthode de modélisation intégrée développée dans plusieurs projets de recherche. 2014
[3] Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux, Aire d’Alimentation de Captage, Périmètre de Protection de Captage, Trame Verte et Bleue, Schéma de Cohérence Territoriale, Plan local d’Urbanisme.

Source : site Eau, Bio et Territoires une action du réseau FNAB

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